dimanche 11 septembre 2011
Review: (500) Days Of Summer
Réalisateur: Marc Webb. Date de sortie: 17 juillet 2009
Casting: Joseph Gordon-Levitt, Zooey Deschanel, Matthew Gray Gubler ..
Bande-annonce: x
(500) Days Of Summer peut avoir, au premier abord, les allures d'une "romcom" comme on en voit tant, avec Katherine Heigl en jeune effarouchée et boudée par l'amour (bouh, la pauvre petite). Mais que nenni ! Dès les premières secondes du film, la voix-off nous prévient d'emblée: "ce que vous allez n'est pas une histoire d'amour".
En réalité, celle-ci en est une mais à sens unique. Et c'est tout l'atout du film au niveau scénaristique. (500) Days Of Summer ne s'embarrasse pas du schéma classique inhérent aux comédies romantiques. Certes, le film se développe autour d'une histoire d'amour sur 500 jours mais celle-ci n'a rien d'idyllique. La déconstruction de la chronologie du film permet alors de mesurer l'étendue des dégâts de la relation avant que celle-ci n'atteigne le point de non-retour, ce qui est très appréciable. Le film, bien que n'utilisant pas le chemin tracé des "romcom" s'amuse à jouer avec ses clichés (le numéro de danse de Tom, la dépression) et parvient à inspirer de l'empathie
Le film n'est pas en soi l'originalité même mais cela fonctionne. Sa bande-son se montre efficace et appuie les moments de comédies (Here Comes Your Man ou Quelqu'un m'a dit). On peut regretter des personnages secondaires effacés et plutôt inconsistants mais cela met alors en relief les deux protagonistes. Zooey Deschanel est parfaite dans son rôle de Manic Pixie Dream Girl dont tout jeune homme s'identifiant à Tom peut tomber amoureux.
En conclusion, (500) Days Of Summer détonne dans l'univers des comédies romantiques par son côté cinéma indépendant et sa construction "inhabituelle" (time lines, Expectations/Reality). Porté par une Zooey Deschanel resplendissante et un Joseph Gordon-Levitt à l'aube de sa carrière d'acteur, on se met à rêver pour eux puis avoir pitié pour lui. C'est un film joyeusement pessimiste qui se désavoue dans sa conclusion. Une pépite du genre.
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